« Ne coupe pas l’arbre qui te donne de l’ombre »
Proverbe arabe

Qu’il est doux de s'abriter à l’ombre d’un arbre quand la lumière du soleil frappe aux heures les plus chaudes de la journée. Un pique-nique, une sieste, une partie de pêche ou une partie de pétanque… L’ombre d’un arbre, c’est une invitation à venir s’y réfugier, toujours protectrice.
De la chaleur ou de la lumière, l’ombre de l’arbre nous protège et nous procure un bien-être toujours recherché.
De nombreuses amours ne sont-elles pas nées à l’ombre d’un arbre ?
Le roi de France Louis IX, selon la légende, rendait la justice à l’ombre d’un chêne.
En Afrique, « l’arbre à palabre » est l’endroit du village où se règlent les problèmes de société.
En Asie, le Bouddha médita et connut l’éveil sous un arbre.
Je me souviens, enfant, avoir vu l’été les femmes de mon village deviser, toutes à leur ouvrage, tricot ou broderie, à l’ombre d’un tilleul.
À l’ombre des arbres, notamment dans les villes, la température baisse de plusieurs degrés et rend la vie plus supportable.
L’ombre d’un arbre, c’est aussi une invitation au rêve, et à se perdre dans ses volutes projetées sur le sol ou sur un mur, qu’un agréable et léger souffle d’air agite délicatement.
J'aime à penser que l'arbre se sert alors de son ombre, comme le peintre de son pinceau, pour dessiner sur une toile improvisée d’élégantes ou intrigantes calligraphies, jusqu’à l’abstraction parfois la plus totale.

How sweet it is to shelter in the shade of a tree when the sunlight hits the hottest hours of the day. A picnic, a siesta, a fishing trip or a game of petanque... The shade of a tree is an invitation to come and take refuge there, always protective.
From heat or light, the shade of the tree protects us and gives us a well-being that is always sought after.
Are not many loves born in the shade of a tree?
King Louis IX of France, according to legend, dispensed justice in the shade of an oak tree.
In Africa, the “palaver tree” is the place in the village where social problems are settled.
In Asia, the Buddha meditated and experienced enlightenment under a tree.
I remember, as a child, having seen the women of my village chatting in the summer, all at their work, knitting or embroidery, in the shade of a lime tree.
In the shade of trees, especially in cities, the temperature drops several degrees and makes life more bearable.
The shade of a tree is also an invitation to dream, and to get lost in its volutes projected on the ground or on a wall, which a pleasant and light breath of air gently agitates.
I like to think that the tree then uses its shadow, like the painter of his brush, to draw on an improvised canvas elegant or intriguing calligraphy, sometimes to the most total abstraction.
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